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président du mrc, le 30 juillet 2018 une première depuis 2017 ! c’est une excellente nouvelle qui réjouit les citoyens qui ne veulent pas être condamnés à un deuxième quinquennat d’emmanuel macron et ceux qui aspirent comme le mrc à une politique alternative avec une gauche reconstruite et rassemblée. les groupes parlementaires nouvelle gauche, la france insoumise, gauche démocratique et républicaine qui rassemblent les députés de la lfi, du pcf, du ps et dvg, et le mrc avec christian hutin ont déposé une motion de censure dont voici le texte : « notre pays traverse une crise politique qui révèle des dysfonctionnements graves au sommet de l’état et au cœur des institutions républicaines. les auditions des commissions parlementaires et les révélations de la presse attestent de la dérive autocratique et du sentiment d’impunité qui prévalent au plus haut sommet de l’état. des employés de l’élysée, collaborateurs de la présidence de la république, ont participé à des opérations de police le 1er mai 2018, indépendamment de la hiérarchie préfectorale et policière, en usurpant insignes et fonctions et en faisant preuve d’une violence intolérable à l’égard de citoyens. malgré l’illégalité de ces actes, les responsables informés n’ont pas jugé bon d’en référer au procureur de la république comme le leur impose pourtant l’article 40 du code de procédure pénale. il apparaît donc que plusieurs responsables au plus haut niveau de l’état ont tenté de dissimuler volontairement des faits qui auraient dû être signalés à l’autorité judiciaire. ces faits ne peuvent laisser le parlement indifférent, au moment où le pouvoir exécutif entend de surcroît diminuer ses capacités d’initiative, d’évaluation et de contrôle. ces circonstances exceptionnelles soulignent combien la teneur du projet de réforme constitutionnelle défendu par la majorité n’est pas à la hauteur de la crise des institutions de la ve république. ces faits interrogent les habitudes du président de la république en matière de sécurité, la pratique gouvernementale en matière d’ordre public, et plus généralement une pratique du pouvoir et des institutions. ils fragilisent l’autorité de l’état. ils expriment une irresponsabilité assumée du pouvoir alors que le premier ministre, selon l’article 21 de la constitution, assure l’exécution des lois et dirige l’action d’un gouvernement qui comprend le ministre de l’intérieur. pendant une semaine, le premier ministre a refusé de s’exprimer devant l’assemblée nationale, alors qu’il est responsable devant elle selon l’article 20 de la constitution. il a notamment décliné les sollicitations émanant des groupes parlementaires, en vertu de l’article 50-1 de la constitution. enfin, cette crise au sommet de l’etat a atteint l’assemblée nationale au lendemain de l’intervention du président de la république devant sa majorité. depuis, les députés de la république en marche ont fait obstruction au bon fonctionnement de la commission d’enquête parlementaire, mise en place grâce au volontarisme des groupes d’opposition. cette commission d’enquête a été verrouillée de telle manière que ses travaux ne permettent pas de faire émerger la vérité. la confiance que le peuple doit accorder au gouvernement et dans ses institutions est donc compromise. l’assemblée nationale doit pouvoir s’exprimer sur la responsabilité du gouvernement et lui retirer la confiance que son comportement a rompue. ils ont menti pour se protéger, nous avons cherché la vérité, ils ont refusé de s’expliquer, il ne nous reste plus qu’un moyen : la motion de censure que nous déposons en vertu de l’article 49-2 ». les signataires : andré chassaigne, jean-luc mélenchon, valérie rabault, clémentine autain, joël aviragnet, ericka bareigts, marie-noëlle battistel, huguette bello, ugo bernalicis, gisèle biémouret, christophe bouillon, jean-louis bricout, moetai brotherson, alain bruneel, marie-george buffet, luc carvounas, éric coquerel, alexis corbière, alain david, pierre dharréville, jean-paul dufrègne, laurence dumont, elsa faucillon, olivier faure, caroline fiat, guillaume garot, david habib, christian hutin, régis juanico, sébastien jumel, marietta karamanli, bastien lachaud, jérôme lambert, michel larive, jean-paul lecoq, serge letchimy, josette manin, jean-philippe nilor, danièle obono, mathilde panot, george pau-langevin, stéphane peu, christine pires beaune, dominique potier, loïc prud’homme, joaquim pueyo, françois pupponi, adrien quatennens, jean-hugues ratenon, muriel ressiguier, fabien roussel, sabine rubin, françois ruffin, hervé saulignac, gabriel serville, bénédicte taurine, sylvie tolmont, cécile untermaier, hélène vainqueur-christophe, boris vallaud, michèle victory, hubert wulfranc. le mouvement républicain et citoyen i publié le mardi 24 juillet 2018 par mouvement républicain et citoyen affaire benalla: plus que la faute d'un homme, la découverte d'un système. communiqué de christian hutin, vice-président du mrc, le 24 juillet 2018 depuis une semaine maintenant, l’actualité française est marquée par « l’affaire benalla » qui, au fil des heures et des jours, de fait divers est devenue une crise politique et institutionnelle au gré des révélations des média. ces révélations, choquantes éclairent d'un jour particulier ce qu'il faut bien appeler "l'exercice solitaire du pouvoir". attribution d'accréditation de haut niveau à l'assemb lée nationale, logement de fonction, voiture de police entièrement équipée, promotion "rapide" de brigadier-chef à lieutenant-colonel dans la réserve de gendarmerie, volonté de l'elysée de faire de monsieur benalla un sous-préfet, volonté de créer une service de sécurité ne dépendant que du chef de l'etat et doté de pouvoirs très étendus...nous ne sommes plus confrontés à l'erreur d'un homme, mais à la découverte d'un système. dans le même temps, l’assemblée nationale est censée examiner un projet de révision constitutionnelle du gouvernement dont l'objectif est d'affaiblir encore un peu plus le rôle du parlement. je me félicite de l'arrêt des travaux. nous ne pouvions pas poursuivre comme « si de rien n’était ». le silence de l'exécutif, du président de la république comme du premier ministre renforce incontestablement la crise politique à laquelle nous sommes désormais confrontés. a ce stade, la seule avancée obtenue est de doter la commission des lois des compétences d'une commission d'enquête parlementaire à l'initiative du groupe nouvelle gauche. cette dernière a finalement été constituée, sur la base de la proposition formulée par notre groupe visant à utiliser les dispositions spécifiques de l’article 5 ter de l’ordonnance 58-1100 du 17 novembre 1958, ce qui a permis d’accélérer le processus. toute la vérité doit maintenant être faite. ayant présidé la commission d'enquête sur l'affaire lactalis, je mesure pleinement l'ampleur du travail qui attend mes collègues. c'est également l'illustration de la nécessité d'en renforcer les pouvoirs. plus rien ne sera pareil dans le cours du mandat p